Liste des produits de la marque La Font des Ormes

Le domaine de la Font des Ormes occupe le sommet d’une légère éminence calcaire dominant une vaste étendue de vigne entre les villages de Caux et de Nizas. Il présente une architecture typiquement languedocienne.
Si les parties les plus anciennes remontent au XVe. s., l’essentiel du bâti date du XVIIIe. s. Le paysage était alors tout autre, marqué par la polyculture et la diversité des productions : céréales, oliviers, chênes truffiers, prairie à fleurs ... C’est ce qu’ambitionne de redevenir cette superbe propriété.
Le paysage est en cours de restructuration et les 23 hectares de vigne dont 10 en AOC Pézenas côtoient désormais 2 hectares d'oliviers.

La Font des Ormes

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La Font des Ormes

La Font des Ormes Basalte

Ce qui fait l’originalité et la distinction de cette cuvée, c’est son caractère « magnésien », ce sont ces très beaux amers que l’on attribue aux terroirs volcaniq...

28,00 € TTC

La Font des Ormes

Regagnade

Très joli nez aux arômes de groseille et de fruits rouges. Bouche fraîche, souple et gourmande.

11,00 € TTC

Le domaine de la Font des Ormes occupe le sommet d’une légère éminence calcaire dominant une vaste étendue de vigne entre les villages de Caux et de Nizas. Il présente une architecture typiquement languedocienne.
Si les parties les plus anciennes remontent au XVe. s., l’essentiel du bâti date du XVIIIe. s. Le paysage était alors tout autre, marqué par la polyculture et la diversité des productions : céréales, oliviers, chênes truffiers, prairie à fleurs ... C’est ce qu’ambitionne de redevenir cette superbe propriété.
Le paysage est en cours de restructuration et les 23 hectares de vigne dont 10 en AOC Pézenas côtoient désormais 2 hectares d'oliviers.

A Caux, dans le terroir de Pézenas, en Languedoc, la Font des Ormes vit une métamorphose dans un décor immuable, un vallon bordé de deux coulées de basalte. Ambition : refléter dans le vin l’énergie élégante et sereine du paysage.

Avec la complicité de l’architecte Ariel Balmassière, recrépir à la chaux les murs décatis du hameau médiéval, restaurer les charpentes, les toits de tuiles, recréer le subtil camaïeu des boiseries et des étoffes. Ranimer les masets de vigne. Redessiner les jardins. Voir à nouveau palpiter la dentelle ciselée des grands pins sur l’ocre des façades. De là, sentir l’appel souterrain du vivant engourdi. Convier alors Lydia et Claude Bourguignon, les amener à flanc de coteau, au “Mexique”, ancestrale parcelle de carignan enturbanée d’iris. S’enchanter avec eux des noces si rares du calcaire et du basalte, du rose prometteur des racines. Suivre scrupuleusement leurs préceptes de guérisseurs de sols. Encourager la renaissance.

Concevoir le vin comme un hommage. Un chant. Imaginer ce paysage comme une partition découverte dans un musée de musique ancienne. La confier à de jeunes interprètes afin qu’ils y puisent l’inspiration d’une version toute fraîche, pleine d’allant, de fluidité, de vibrations nouvelles. Où le mourvèdre offrirait la tension d’une basse continue, le grenache une aimable rondeur, le carignan l’exotisme familier de ses épices. Sans jamais forcer le trait, ni céder à la séduction facile des fruits confits. Plutôt accepter une forme d’austérité, une élégance murmurée, revendiquer la pudeur pénétrante d’un Languedoc qui exige la patience et s’inscrit dans la durée. Telle une amitié fidèle.